Philosophie de l'apiculteur

Etudier sans réfléchir est vain, mais réfléchir sans apprendre est dangereux. (Confucius.)

Pour comprendre ma philosophie de l’apiculture :
Je garde à l’esprit deux lois fondamentales et incontournables de la nature qui sont les suivantes :
Tous les êtres vivants sur terre sont interdépendants. (action-conséquences)
En effet, chaque action de l’un  entraine une ou des conséquences positives et ou négatives pour les autres espèces et vis versa.
Et aussi, une conséquence engendre des actions pour d’autres, ce sont les réactions en chaines).  Cette loi naturelle s’applique à tout. (Physique, chimie, mental, agressions, relationnel... etc.)
Toutes les espèces vivent dans un monde en équilibre stable et durable avec un minimum d’énergie. (Equilibre stable)
Toutes les espèces, espèce humaine comprise, vivent dans un monde en équilibre stable, (de préférence durable), avec un minimum d’effort.
Toute modification de leur mode de vie (ou une habitude) entraine un effort supplémentaire pour rétablir cet équilibre ou une nouvelle adaptation. Si l’effort est long ou répétitif, il y aura affaiblissement de cette espèce. Si l’effort d’adaptation à fournir est supérieur aux capacités de l’espèce, alors l’espèce sera effacée progressivement du monde du vivant.
Loi impitoyable de la nature qui pratique la sélection par élimination des êtres vivants faibles, malades, ou inadaptés au nouveau contexte.
Il est donc très important de réfléchir et d’étudier la vie de l’essaim d’abeilles sauvage, pour en respecter au mieux son mode de vie.
Alors, je serai capable d’être utile sans nuire à mes abeilles.
Dans mes pratiques « d’éco-apiculteur » je cherche à protéger cette harmonie, garante de colonies résistantes et en bonne santé, en m’inspirant de l’essaim sauvage
Voilà l’angle de vision de cette apiculture, que je souhaite pour mes abeilles. Elles nous  le rendre bien par leur immense travail  de pollinisation. C’est grâce à elles que je peux diversifier ma nourriture. (Fruits, légumes).  Et éventuellement un peu de miel, mais ce n’est pas le plus important.
Et Vous, qu’en pensez vous ???
L’homme de peu ne connait  que le profit.  (Confucius : -551/ -479 av J.C.)

Un rucher en harmonie

L’apiculteur thérapeute et acteur de sa réussite
Pour une alternative aux produits de synthèse.

* Observer * Analyser * Soigner*

L’apiculture est un immense terrain d’observation, de multiples espèces tant végétales qu’animales s’y côtoient et fructifient.
Le rôle de l’apiculteur est fondamental, c’est assez simple à réaliser. Il est lui-même l’élément du maintien, ou pas, de l’harmonie entre tous les facteurs apicoles de la vie saine, on n’a trop oublié l’importance de l’observation pour le maintien de cette harmonie.



Avec la facilité de recourir aux traitements certes rapides et efficaces à court terme, on ne prenait pas la mesure des dangers pour soit même et pour la biodiversité.

Aujourd’hui pour une apiculture et une récolte saines de bons produits de la ruche il n’est pas toujours nécessaire  de recourir aux produits de synthèse. Il y a des alternatives, nombreux sont les apiculteurs qui souhaitent y recourir.

Mais que faire lorsque malgré tout, les maladies ou les parasites ravageurs font leur apparition, au risque de détruire ou amoindrir le cheptel et la récolte tant attendue par l’apiculteur.

Il est primordial d’apporter le bon geste au bon moment, la première chose essentielle est de réaliser et de maintenir un équilibre harmonieux entre tous les facteurs apicoles contributeurs à la bonne santé des colonies d’abeilles qui sont :
• L’habitat sera adapté à son mode de vie afin de l’aider au mieux, comme observé chez  l’essaim sauvage.
• La cire : support et réservoir nourricier de la colonie, il est primordial de prendre en compte ce facteur de base élémentaire de bonne santé. Il faut avoir la bonne pratique au bon moment pour éliminer cette cire et enrayer une activité microbienne qui s’y développe.
• La nourriture sera la même que celle d’un essaim sauvage : Miel, pollen, propolis, pas de sucre. L’apport complémentaire de nourriture sera de même si nécessaire.
• La zone de butinage sera pourvue d’une végétation mellifère et d’une biodiversité suffisante. Elle sera étalée sur toute la période apicole, et la zone  sera exempte de pollution.
• Le rucher aura un environnement non perturbateur (Les pollutions, odeur, vent dominant, humidité, manque d’ensoleillement, pauvreté florale... Etc.)
• L’apiculteur ne sera pas lui-même un perturbateur. Un apiculteur interventionniste stresse ses colonies  d’abeilles par des ouvertures répétées de ses ruches, cela ne respecte pas leur mode naturel de vie. Et enfin, il laissera toujours suffisamment de miel, de pollen, et propolis pour maintenir la vie à ses abeilles qu’il est censé protéger.
• Le rôle de l’apiculteur : aider les abeilles de façons précises, grâce à notre capacité d’observations. Conservons leur résistance et leur santé en respectant leur mode de vie sauvage, ne tombons pas dans le piège de la domestication qui affaibli l’espèce.

L’abeille :  Sauvage elle est, sauvage elle doit rester !

Observez vos abeilles. Car de l’observation naît la connaissance.
De la connaissance naît la compréhension. De la compréhension naît une communication juste.
D’une communication juste naît l’harmonie. (Philosophie belge)

Et souvenons-nous: Observer, Analyser, Soigner.